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Je pris la décision malgré tout d’écrire à sa mère, et c’est le cœur serré que nous nous quittâmes ce soir là, nous promettant de nous revoir très bientôt, dans un lieu plus propice à l’intimité sans crainte d’être surpris et sous un ciel plus clément.

Je ne voulais pas la compromettre davantage, je la laissais s’éloigner dans le soir qui tombait, le cœur porté par l’espérance d’un avenir plus rose.

Les soirs suivants, je me retrouvais prostré le plus souvent seul ou avec mes amis au « Phono Bar » devant un verre, à l’écoute de ma chanson fétiche qui déchirait mes entrailles, dans l’attente d’un mot, d’un signe de ma bien-aimée qui était séquestrée chez elle. J’eus le temps d’ailleurs de la traduire cette chanson, elle raconte l’histoire d’un militaire qui part pour un an en laissant sa bien aimée, étrange coïncidence ?

J’essayais de la voir à la sortie du lycée mais j’arrivais bien trop tard retenu par mes obligations à la caserne.

N’y tenant plus, je me décidai à passer devant chez elle, peut-être pourrais-je l’apercevoir ne serait-ce que l’ombre d’un instant, pour me rendre compte de son état.

Je n’étais pas très rassuré, j’avais peur de la réaction de son beau-père s’il me surprenait là. Et pourtant je ne pouvais me résoudre à risquer de perdre à jamais celle que j’avais choisie pour être à mes côtés.

J’étais à un tournant de ma vie, puisant dans cet amour l’énergie et le courage nécessaires, je descendis de voiture, résolu à défendre mon avenir.

C’est à ce moment même que je vis la porte s’ouvrir, Marie Luise se tenait là, à quelques pas de moi……

 fin du 4eme chapitre    Bientôt la suite

 

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