Le droit de vivre

 

 

Aide moi à franchir sans que mal n’apparaisse

Ne choisis tu ma mort dans ces profonds abîmes

Cherches tu languissant que mon corps disparaisse

Plutôt que de souffrir et de me voir languir

 

Je ne veux pas que souffrent les enfants qui m’entourent

J’avoue mon cœur j’ai peur du seul fruit de demain

Rien à lui n’est donné peu d’amitié, d’amour

Pour que mon âme s’envole, le tien parmi les saints

 

Pour toi mon fils je m’accroche à la vie

Hier encore tu m’as tendu les bras

Souffrir n’est pas mourir et toujours tu souris

Mes anges regardaient bien si je n’ai pas le choix

 

Ne laisse pas son âme disparaître à jamais

D’un corps en perdition à la recherche d’un père

Laisse moi le temps de pouvoir tout donner

Et laisse lui le temps d’y voir un jour plus clair

 

 

Précédent    Poème precedent     Premiere page    Poème suivant   Suivant