Lecture de ma mort

 

 

Je ne peux te compter la peine de mes jours

La vie décidément est l’épine de la rose

Blessante et déchirante mais à chacun son tour

La mort vient nous faucher dans un moment de pause

 

A ce jour si je pars, je laisse tant d’amour

Que fuyante et piquante de mort m’a terrassé

Je ne peux dire ma mie demain sera ton tour

Car mon fils et les tiens ont besoin d’être aimés

 

Personne ne veut mourir, mais nos noms sont inscrits

Les tablettes des anges sont déjà programmées

Et tu t’en vas ainsi comme si l’on te punit

Laissant tant derrière toi tant de jours à pleurer

 

Le secret de la vie réside dans ces mots

La faux de la mort frappe à qui courbe le dos

Heureux que soit bénie l’indolence d’un sot

Heureux que soit bénie, la douleur de ces mots

 

 

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