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Lentement sournoisement sans que mots ne soient dits

Consciencieusement il creuse le fossé de la haine

Plus que l’indifférence s’installe le mépris

Allégrement jouissant des couleurs de ma peine

 

Comment peut-on s’enduire d’un enivrant parfum

Fréquenter le commun pour en faire son amant

Que d’écartant l’écorce sublime le malin

Et découvrir le fiel d’un astre décevant

 

Se nourrir de la peur qu’engendre son prochain

Rallumer le flambeau des acteurs incompris

Ne comprendre de mots que ceux qui font le bien

Se délecter sans peine le devoir accompli

 

Si de se regarder le matin dans la glace

Ne gêne en aucun cas le reflet de l’image

Laissons le temps agir et reprendre sa place

Dans le créneau de vie en effaçant la page

 

 

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