H………. Lentement
sournoisement sans que mots ne soient dits Consciencieusement
il creuse le fossé de la haine Plus
que l’indifférence s’installe le mépris Allégrement
jouissant des couleurs de ma peine Comment
peut-on s’enduire d’un enivrant parfum Fréquenter
le commun pour en faire son amant Que
d’écartant l’écorce sublime le malin Et
découvrir le fiel d’un astre décevant Se
nourrir de la peur qu’engendre son prochain Rallumer
le flambeau des acteurs incompris Ne
comprendre de mots que ceux qui font le bien Se
délecter sans peine le devoir accompli Si
de se regarder le matin dans la glace Ne
gêne en aucun cas le reflet de l’image Laissons
le temps agir et reprendre sa place Dans
le créneau de vie en effaçant la page
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