Cœur contre Corps

 

 

Les années qui se suivent ne se ressemblent pas

Une fois de plus le désir se rejette

Il est peu d’importance que le physique ne soit

Il est vrai désormais que le plaisir s’achète

 

Comment peut-on haïr une main sur sa peau

A moins qu’amants passant le plaisir accompli

N’assagisse le corps, ne le rende moins beau

Laissant dans l’ombre souffrir le reflet de sa vie

 

Et ne parler d’amour qu’au travers du mot haine

Ne donner qu’en retour que dégoût et mépris

S’abriter se cacher et ne laissant que peine

A celui qui ne vit, de jour en jour surpris

 

N’est il plus naturel que de vouloir aimer

Caresser embrasser assouvir de ses chairs

Avec celle qui partage dans la douce chambrée

La chaleur de son lit la tendresse d’un père

 

Faut il reconquérir après tant d’abstinence

Un cœur qui se referme à chaque jour s’efface

Ou n’est il pas trop tard devant tant d’arrogance

Et ne payer le prix que du  seul temps qui passe

 

 

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