Tout Seul

Le silence écrase la pièce noire
Le souffle court, je t’imagine
Dans l’obscurité du soir
Crier d’amour famine

Je pose mes lèvres sur mon coussin
Et j’entends frémir
Les délires de jouissance
Que je ne peux trahir

Ma main se pose sur ma plume
Afin de t’écrire que je t’aime
Mais, mon coeur d’enclume
Recueille ce que tu sèmes

Je vais bientôt dormir
Et j’emporte avec moi
Les mots qui font frémir
De ne penser qu’à toi

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