Seul

 

 

Seul, je reste seul dans mon angoisse

Au milieu de mes peurs, sans force ni courage

Ne sachant plus que faire, solitaire sans paroisse

A petit feu mourrant, sans n’en laisser de trace

 

Que le sang qui jaillit de mon esprit tourment

Salissant mon aura de tristes et noires pensées

Eclaboussant mon corps, ne me laissant de temps

Que pour souffrir de mots qui ne sont vérité

 

Vérité d’un mal être à ce jour inconnu

Que seul la raison exige  à ne connaître

Ne laissant suggestion et sur malentendu

Réchauffant le plaisir bien caché sous son être

 

Ou ne pas être ailleurs l’esprit controversé

S’arrachant du sommeil me dire que c’est la fin

Et que le corps ne sait l’exigence du passé

Mais que ce jour dernier n’est pas encore demain

 

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