Mon Ami, Mon Traitre Je ne pensais pas que le temps
s’arrêtait lorsqu’un ami partait Oh loin d’être indispensable il était
mon aiguille Qui m’indiquait parfois le moment où
aller Près de lui j’étais loin de ne penser
qu’aux filles Le besoin de parler ouvrir un peu sa
vie Blaguer rire sortir au gré du temps
passé S’aider mutuellement sans accord et
sans cri Se fâcher rarement être en un mot
soudés De bonnes paires d’années on a gravi
ensemble Sur les coups de la vie et l’ironie
des sorts Mais… tu vois que rien ne nous
ressemble Et si j’écris ces mots, pour atténuer
tes tords J’arriverai à ne plus croire en l’amitié
sincère Sans reproche sans haine à l’insu des
dangers Comme le fil du rasoir qui délie les
colères Je me retirerai au fil de mes pensées Tu as quand même brisé ce qu’il y a de
plus sain Ce que j’avais pour toi était bien
plus que ça Tu étais mon ami, les cinq doigts
d’une main Tu étais mon ami, demain sera la fin
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