Le vilain petit canard Les défaites, les ennuis ont refermé
vos cœurs Il m’arrive parfois de ne plus vous
connaître Aucune jalousie n’est à l’ombre des
peurs Qui me hantent la nuit et m’empêchent
de n’être Tout ce que font mes frères ne reste
pas sans gloire Mais si superficiel à mes yeux
écorchés La profondeur d’un homme et toute son
histoire Ne se lit pas seulement sur les
erreurs passées Tant d’amour dans mon cœur gonflé de
solitude Ne pouvoir exprimer ce besoin d’être
aimé Rester parfois si loin à quelques
latitudes De vos cœurs étouffés de millions de
regrets Il n’existe qu’un amour, celui de
notre chair Les amis, les amants nous font battre
le cœur Mais ce sont nos enfants qui sont les
êtres chers Les nerfs de notre vie et le sang de
nos peurs Un enfant ne naît pas sans l’accord
des parents Il n’a point demandé de venir en ce
monde Garder en votre esprit que seul le
lien du sang De votre mort fera, un Paradis moins
sombre
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