Le Petit Mongol

Personne ne l’aime
Personne ne l’aide
Il est seul dans la vie
Il est seul, il s’ennuie

De fines larmes coulent sur ses joues
Le visage mélancolique et triste
Il marche dans la rue, dans la boue
Parmi les enfants égoïstes

Il n’a plus rien au monde
Ni ses copains, ni ses amis
Et toujours sur ses joues fondent
Les sanglots de la vie

De sa naissance jusqu’à sa mort
Il sera rejeté
Et tous feront de son corps
Un sujet de raté

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