Gary, mon fils

 

 

Ce matin j’étais seul et je pensais à toi

Tant d’années ont passé tu as déjà huit ans

Mon Dieu que tu grandis en beauté de surcroît

Et je me dis Seigneur où en sont tes parents

 

Je m’en veux si fort de n’avoir partagé

Comme il aurait fallu tes moments de bonheur

Et de n’avoir été trop loin de tes pensées

De n’être que pour toi le réconfort d’une heure

 

Je n’ai pas dû entendre tes appels de détresse

Les problèmes de la vie nous séparent trop souvent

Alors qu’ils ne devraient que resserrer les tresses

Qui nous unient pourtant depuis la nuit des temps

 

Alors que j’exprimais lorsque tu étais petit

Un amour tendre et proche fait de mots de caresses

Il m’est plus difficile depuis que tu as grandi

De t’asseoir sur mes genoux te couvrir de tendresse

 

Tu as besoin de moi je le sens dans tes mots

Pourquoi te repousser lorsque tu viens à moi

Oh seigneur je suis lâche et j’ai l’âme d’un sot

Refaire le chemin de mon père pour moi

 

Mon fils je t’aime plus que tout et ne saurais mentir

De te dire que je suis trop injuste avec toi

Bien trop dur des fois en te laissant partir

Avec un cœur si gros brisé de mille fois

 

Il n’est jamais trop tard pour rattraper le temps

Les moments de bonheur qu’on a vécus ensemble

Laisse moi l’occasion de planifier ma vie que le vent

Réunisse de nouveau tout ce qui nous ressemble

 

 

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