En vérite je te le dis Que
fais-tu où es-tu toi qui es né en moi Vas-tu
un jour revoir la route que tu as choisi Je
ne te comprends pas, pour toi la seule loi Et
d’écraser l’espoir de ce pour quoi tu vis La
route que tu as tracée n’est pas celle que tu prends Tu
dévies ton chemin qui te mène à la paix Tu
empruntes les sentiers qui sont tracés de sang Réagis
ouvre toi et trouve la bonne clé Poète
tu es né, au-dessus des nuages Poète
tu mourras redevenu poussière Tes
sentiments gravés aux lignes de tes pages Resteront
le mystère caché dans la lumière L’écorce
de ton corps que la vie a durci A
déteint sur ton âme à sali tes paroles Mais
le fond de ton cœur, l’essence de ton esprit Tranquillement
s’endort, dans l’ombre te console Reviens
sur ton chemin attaque les sommets Arrache
le malin et bois l’eau de ton cœur Alors
tu reverras, bonheur et puis gaîté Tu
sentiras ta vie et tu n’auras plus peur
|
|