Amertume et Guerison

 

 

J’ai dans la bouche un goût amer un goût de mort

Autour de moi j’entends la faux créant le vide

Je suis si las, la peur au ventre guettant mon sort

L’esprit confus la mine pâle, les yeux humides

 

De marcher dans mon ombre elle se plait la vilaine

A chaque jour qui passe elle se lèche les doigts

Ne laissant derrière elle que de larmes et de peines

Savourant le moment de capturer sa proie

 

Il est lourd de porter le fardeau de sa vie

Quand d’années devant de sanglots nous appellent

Si peu de rides au front il faille ainsi soumis

Quitter notre univers d’une façon si cruelle

 

Plus fort qu’elle je serai sa faux la briserai

De jour en jour vaincrai ce mal qui me ronge

Je me battrai pour ceux qui sont à mes côtés

Afin qu’une fois de plus mon sursis se prolonge

 

Que par ta volonté mon Père ce que je viens d’écrire

S’accomplisse en ce jour soit la seule vérité

Mensonge seront les mots souffrir ou bien mourir

Que par ta volonté mon Père, ce jour je guérirai

 

 

Précédent    Poème precedent     Premiere page    Poème suivant   Suivant