Marionnette

 

Les lignes de mes pensées couchées sur du papier

Sont le noir reflet vide de mon existence

Vouloir toujours mourir, pouvoir ainsi sombrer

Echapper à la vie qui n’est que pénitence

 

Je ne suis qu’un pantin en vain manipulé

N’ayant plus de contrôle, le choix de son chemin

Les ficelles de mon âme que je ne peux tirer

Sont las de ces attentes avides d’autres mains

 

Mais plait-il à mes yeux de me laisser guider

Dans l’espoir d’un jour de ne plus en souffrir

Marionnette je ne peux ainsi me résigner

Enchainé pieds et mains et me laisser mourir

 

Pourtant à chaque jour que courbe mon échine

Il me semble ressentir le poids de mes ennemis

Qui lentement, sournois arborant bonne mine

Me saigne à petit feu s’abreuvant de ma vie

 

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