16 Janvier 91 (Guerre du Golfe)

 

 Paroles nervosité que s’arrachent les grands

Donne moi ton pétrole je te donnerai des armes

Comme de petits bonhommes sous l’aisselle d’un géant

On se presse on se hâte, on se déchire de larmes

 

Puis un jour on se lève et c’est le vide complet

Les grands ont décidé de se taper dessus

Alors ils nous déplacent nous portent en bouclier

Et nous devons combattre pour qu’ils ne soient déçus

 

Et c’est de jour en jour un ultime désastre

Même les nuits se succèdent et se ressemblent toutes

Horreur et damnation au secours des astres

Tout Puissant aide-nous à retrouver la route

 

Comme des pantins aveugles nous marchons vers la mort

Tout doucement sûrement comme l’a prédit le sage

Les larmes de nos enfants conjureront-elles le sort

Elles sont lourdes à porter au fil de mes pages

 

Puis un jour on se lève et le vide total

Majestueux champignon article de Satan

Recouvre villes et campagnes de son arme fatale

Détruit nos illusions, et c’est la fin des temps

 

 

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